D'habitude en
France, le dimanche matin à 8h30, je suis debout et sur un terrain
de football. J'ai trouvé avec plaisir cette sensation sportive
matinale aujourd'hui.
L'impression aussi
d'être en communion avec mes potes à quelques 12000 kilomètres de
distance et 6 heures de décalage horaire.
28 kilomètres de
plus ou moins faux plat descendant sur le vélo. L'air est frais.
Sous le soleil
déjà persistant, gants, bonnet péruvien, polaire, lunettes et
baume à lèvres achèvent mon équipement de cycliste. J'ai la
dégaine mais peu importe.
Le monde
m'appartient. Il est pour moi ce décor.
Quasiment personne
pour me croiser ou me doubler sur cette asphalte parfaite. Rien ne
bouge, pas un souffle de vent. Même les quelques lamas qui pêtrent
semblent figés. Montagnes colorées à gauche, touffes de
végétations dorées sur le sol sableux noir à ma droite. Plus
loin, un rio dans son lit blanc.
Je n'entend que
mes roues.
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