mercredi 27 juin 2012

El camino de la muerte – la route des Yuncas – la route de la mort

Si le Salar d'Uyuni était « The » place où je voulais trainer mon corps et ma tête, la route des Yungas était le second endroit.

La route des Yungas, c'est cette route qu'on voit dans les reportages télé présentant les  accès les plus dangereux au monde. Et cette route qui relie La Paz à Coroico ici en Bolivie tient largement sa place puisqu'elle est située au top-un des routes les plus meurtrières. Normal donc que son nom le plus utilisé soit « El camino de la muerte » (La route de la mort).

Pour y accéder, 32 kilomètres d'asphalte de descente à flirter les cinquante kilomètres heures. Pas de difficultés particulières, si ce n'est d'éviter les graviers mal répartis et les potentielles voitures qui peuvent vous doubler. Un caviar vite avalé donc.

Puis à la sortie d'un lieu-dit, se trouve l'ancienne entrée de la route. Mais ce n'est pas le chemin à emprunter, une dizaine de mètres de route se trouvant en contrebas...
Il faut donc prendre l'entrée plus récente qui annonce tout de suite le relief au sol. Ce sera sentier caillouteux tout du long. Heureusement, le chemin est sec, enfin, quand les nuages ne passent pas par là et quand les falaises ne dégoulines pas de leur haut. On est dans une vallée semi-tropicale quand-même.

Et, parce qu'au-delà du caractère même de la route, c'est surtout le fait qu'elle soit perchée au milieu des montagnes qui la rend dangereuse. Et en la descendant (on démarre de La Cumbre à 4800m et on arrive à Coroico à 1800m d'altitude en trois heures en prenant largement son temps), on imagine parfois très mal comment deux voitures pouvaient s'y croiser. Alors avec un camion, n'en parlons pas. Mais aujourd'hui, il existe une nouvelle route qui absorbe quasiment tout le flux de circulation. L'ancienne voie est donc ouverte aux groupes de cyclistes emmenés par vans.

Et en tant que cycliste se respectant, il fallait bien que je pilote mon « petit » pliable plutôt que d'opter pour la location d'un VTT à double suspensions et freins hydrauliques. Et honnêtement, quel pied de se laisser descendre, de négocier les pierres nombreuses et d'amorcer les virages avec le meilleur freinage possible, tout en amortissant les bosses dans les poignets. Biensûr, on profite aussi du paysage, il y a tellement de pauses photos à faire. La montagne verdoyante, la vue à pic lorsqu'on déborde la tête du chemin en dur, les nuages qui passent et rendant encore plus impressionnante la vallée à traverser.

Une sacrée descente. A faire avec son propre vélo. Et comme pour la remercier, le mieux est d'aller vraiment jusqu'au bout et de se monter les dix derniers kilomètres de pavés ronds afin d'atteindre Coroico.

La douche ce soir, même froide ne rafraîchira pas les émotions. Je m'y suis fait une copine sur cette route, elle s'appelle « Adrénaline »

NB : La photo juste apres le gros plan de la voiture montre egalement la voiture...a peu pres au centre de la photo.



























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