Le salar d'Uyuni,
c'est un lac salé d'une profondeur de 120 mètres et composé de
trois couches ; du sel, de l'eau et encore du sel.
Du sel d'une
blancheur pure et présenté sous différentes formes en fonction de
l'endroit, de l'humidité et des vents subits. Mais surtout, des
flaques de sels, comme un mini bocage ou comme les écailles
réparties du dos d'une tortue. C'est froid. C'est dur. Ca craque
sous les pieds. Et surtout, ça s'étend à l'infini, ou presque. Les
précis de géographie donnent la taille de deux départements
français.
C'est plat alors
qu'on est à 3500 mètres d'altitude. Il y fait froid à l'aube mais
le blanc du jour commence d'abord par être orangé. Le jour, c'est
le contraste saisissant entre le blanc et le bleu du ciel. Un bleu
uniforme sans nuage comme pour plus d'homogénéïté. Le soir,
l'orangé revient et se mélange à l'ombre noire du soleil se
cachant derrière les montagnes avoisinantes.
On y voit des
mirages dont celui de voir l'horizon de la Terre, c'est à dire une
rondeur apparaître. C'est beau, c'est grand, c'est grandiose. J'y ai
posé mes pieds, mes mains, ma tête, m'y suis allongé...
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