mardi 5 juin 2012

Blanc de blanc

C'était « Le » paysage que je voulais voir durant mon voyage itinérant de trois mois et demi (Hélène dirait plutôt quasiment quatre mois :) ) en Amérique Latine.
Le salar d'Uyuni, c'est un lac salé d'une profondeur de 120 mètres et composé de trois couches ; du sel, de l'eau et encore du sel.

Du sel d'une blancheur pure et présenté sous différentes formes en fonction de l'endroit, de l'humidité et des vents subits. Mais surtout, des flaques de sels, comme un mini bocage ou comme les écailles réparties du dos d'une tortue. C'est froid. C'est dur. Ca craque sous les pieds. Et surtout, ça s'étend à l'infini, ou presque. Les précis de géographie donnent la taille de deux départements français.

C'est plat alors qu'on est à 3500 mètres d'altitude. Il y fait froid à l'aube mais le blanc du jour commence d'abord par être orangé. Le jour, c'est le contraste saisissant entre le blanc et le bleu du ciel. Un bleu uniforme sans nuage comme pour plus d'homogénéïté. Le soir, l'orangé revient et se mélange à l'ombre noire du soleil se cachant derrière les montagnes avoisinantes.

On y voit des mirages dont celui de voir l'horizon de la Terre, c'est à dire une rondeur apparaître. C'est beau, c'est grand, c'est grandiose. J'y ai posé mes pieds, mes mains, ma tête, m'y suis allongé...

PS : forcément avec cette surface immense unie, jeux de distances et illusions d'optique sont monnaie courante et même conseillées par les agences de tours. D'où, part à la création et à des photos rigolotes...



























Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire