Comment ?

   Le choix de partir en vélo pour la première partie de mon trip n’est pas non plus un hasard. J’ai toujours aimé ce moyen de transport, qui rallie un coté pratique à un coté ludique, un coté détente. Il permet de se déplacer à peu près sur tous les types de terrains et permet surtout de se déplacer au centre même des paysages, des hommes, des choses. J’ai déjà débattu de ce sujet avec d’autres personnes plus ou moins sensibles à ce moyen de locomotion, mais la conclusion en général a toujours été la même : « le vélo est encore un moyen d’éprouver ce sentiment qu’est la liberté ». Mes antécédents de cyclotouriste se résument aux grandes vacances passées sur les routes françaises, hollandaises, danoises ou le long du Danube.

   Le choix du vélo s'est fait également de manière assez naturelle. Même si il va à l'envers de ce que les expérimentés conseilleraient. Faire de la longue randonnée avec un vélo pliable, ça n'est pas du jamais vu mais pas loin. Je me suis donc embarqué dans l'acquisition d'un Dahon Speed TR. Les qualités de ce vélo sont qu'il est costaud et équipé de grands porte-bagages permettant d'y fixer des saccoches standard. Et l'avantage indéniable est que si l'envie n'y est plus de faire la danseuse dans les cols, il devrait facilement trouver sa place sur une galerie ou dans la soute d'un bus. Mon choix aurait été différent si la durée de ce parcours sud américain avait été de plus de 3,5 mois.

   Concernant la partie asiatique, à l'évidence et à la vue de l'itinéraire engagé, il n'aurait pas été plus simple que d'entreprendre sac au dos. Et puis nous croiserons assez de folklore pour nous éviter en plus celui de l'installation d'un tandem dans la soute d'un avion...

L'appel d'offre est lancé pour lui trouver un nom !!! A vos commentaires !

   Et pour les férus de nouvelles technologies, mon vélo est équipé :

- du système de vitesse Dual Drive. Le changement de plateau s'effectue toujours via une molette sur la poignée gauche mais le changement de plateau est incorporé dans le moyeu arrière. Le risque de déraillement est donc quasi-nul puisqu'au niveau du pédalier, il n'y a qu'un seul plateau pour entraîner la chaîne.

- du système Biologic ReeCharge. Cela permet grâce à un alternateur se trouvant dans le moyeu avant de générer du courant qui est stocké dans un boitier amovible fixé sur la potence de guidon. La restitution de l'énergie accumulée peut alors se faire vers tous types de petits appareils électroniques par des adaptateurs USB.