mardi 5 juin 2012

Passage de frontière. Villazon, c'est déjà la Bolivie


Passeport tamponné et visa obtenu, quelques mêtres pour être accueilli par la douane bolivienne pour le contrôle de mon vélo. Je peux y aller, bon ben tant mieux, je n'avais pas envie de tout déballer.

Et de suite, le tableau de la Bolivie. Une rue avec des échoppes partout, du monde, des couleurs, ça grouille. J'ai l'impression de passer un col pendant le tour de France tellement le chemin paraît étroit, rempli de présence.

La bolivienne typique, claquettes aux pieds, chaussettes ou non sur des mollets ultras fins, jupe evasée colorée arrivant au dessus du genou, en haut pull ou chemisier. Et toujours, un tissu dans le dos pour y porter l'enfant ou la marchandise, un chapeau melon cramé par le soleil et une chevelure noire aboutissant en deux tresses parrallèles qui descendent jusqu'au bas du dos et attachées ensemble en leur milieu.

Ce sont toujours elles qui tiennent les kiosques, ces espèces de micro-supermarchés. On trouve dans les uns de l'alimentation, du Made in China, des boissons, des confitures, des comptoirs de change de monnaie, des téléphones portables, des objets pour touristes, de l'electro-ménager dans les autres. Et tout de suite la question de savoir comment avec tant de concurrence, il est possible de gagner sa vie.

Je comprendrais plus tard que les hommes travaillent surtout sur des chantiers (route, bâtiments) ou dans le transport de marchandise.

Ajouter à cela les klaxons, les bus de toutes les couleurs et refoulant affreusement, dans ma direction qui plus est. Les vendeurs assis pas terre ou derrière leur carioles de nourriture tenues chaudes sous des couvertures. Les enfants qui courent, les regards plutôt accueillant qu'on me jette...

En tous cas, venant de La Quiaca (ville frontière coté argentin) qui paraît bien terne, la première pensée qui m'est venue a directement été : « La Bolivie, je vais adorer »...

Hélas, je n'ai pas shooté !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire