Une descente de
plusieurs kilomètres, un velour et en fin, une vue sur un plateau
ressemblant à une pampa africaine. C'est-à-dire, arbres aussi
larges que hauts, sol sableux et champs jaunis, grillés par le
soleil.
La luminosité est
magnifique et me pousse à sortir de la route et monter directement
sur un tallus la bordant. Je prends mon temps même si je ne suis pas
vraiment satisfait de l'image prise. Et...
Et de nouveau sur
l'asphalte, j'ai l'impression d'avoir des pneux-neige. Sauf qu'ici,
les clous sont remplacés par des épines. Il est 16h11. Bon, ben
journée finie. Allé hop, dans le caniveau, on va voir ce qu'on peut
faire.
OK, on va surtout
poser la tente dans ce paysage magnifique. J'ai déjà mis une heure
à enlever une centaine d'épines de ma roue avant tout en me cassant
deux ongles. Et puis, ici à 17h45, le soleil passe derrière la
montagne et la nuit s'y installe trois quarts d'heures plus tard,
alors...
Par ailleurs,
heureusement que j'avais acheté le matin même un sac de couchage
pour les nuits fraiches. Car ce faux « La Face Nord »
(traduire le nom en anglais) m'a quand-même bien aidé. Il supporte
-10 à -13 m'a t on dit. Il n'empêche qu'à 3h30 du matin, j'y
glisse mon deuxième sac de couchage. C'est mieux, j'aurais bien
voulu connaître la température. Dur de se lever avec un intérieur
de toit de tente complétement givré. Pourtant, le vélo blanchit
dehors lui aussi m'attend.
Je remballe,
retour au bord de la route. Le résultat est accablant. Le pneu
arrière n'est pas mieux que celui avant et pire, je compte 8 trous
dans la chambre à air avant et 21 à l'arrière. Mais mon vélo à
cette qualité d'être pliable et trouvera sa place dans le coffre
d'un mini-bus déjà bien chargé.
Et voilà comment
transformer par la suite une chambre d'hôtel en atelier mécanique.
j'ai toujours un plan B.
Finalement, comme
j'étais frustré d'avoir fait le chemin en quatre roues alors que le
décor était splendide, après réparations, je l'ai refait à
l'envers. Et comme j'ai vraiment cherché la petite bète, j'ai
entrepris de suivre l'unique voie ferrée entre Villazon et Tupiza
pour y revenir. Je vous laisse imaginer la suite. Rebelotte...
Heureusement,
J'ai aussi des plans C.
D'autres photos à suivre...
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