Désert de sable ou en tous cas bientôt, dans
quelques miliers d'années. Siloli, c'est le futur Dali. Avec des
boules de laves qui se superposent, qui sont érodés par les pluies
anciennes, par les vents continus. Curiosité de la nature, des formes rondes mais cassantes, cassées,
laissant apparaître le vide qu'elles contenaient, des bulles de gaz
sans doute, depuis lontgemps échappées.
Une pierre qui
accroche, sur laquelle s'agrippe aisément ma chaussure 44,5. Si ça
accroche, c'est certain, c'est volcanique. Et le volcan fumant au
loin est là pour le prouver, rejetant en continu un filet de vapeur.
Ca c'est l'avant.
L'après, c'est le désert de Dali. Quand on voit cet espace en vrai,
ça ne fait pas de doute, on comprend bien pourquoi on lui a donné
le nom du peintre. Les couleurs jaunes orangé du sable s'accordent
avec les montagnes toutes proches exhibant leur palettes de peintre
remplies de blanc, pourpre, ocre, marron-gris. Et puis toujours dans
la couleur, il y a ce bleu du ciel qui ne bouge pas, qui assure la
constance du tableau.
Mais bon, il
manque quelque-chose pour être dans le surréalisme de Dali. C'est à
ce moment qu'il faut évoquer les rochers. Pas plus d'une trentaine,
répartis sur ses hectares mais dispersés, séparés de dizaines de
mêtres les uns des autres. Une hauteur de plusieurs mètres. A n'y
rien comprendre ! Qui a posé ça là ? Quel est le sens de
cette intrigue ? Chose sûre, à l'origine, ces rochers qui sont
encore aujourd'hui présents devaient être sacrément hauts comparés
à tous les autres qui ne sont plus que la poussière de sable qui
les entoure.
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