mardi 5 juin 2012

Les déserts en plein désert : Dali et Siloli



Désert de sable ou en tous cas bientôt, dans quelques miliers d'années. Siloli, c'est le futur Dali. Avec des boules de laves qui se superposent, qui sont érodés par les pluies anciennes, par les vents continus. Curiosité de la nature, des formes rondes mais cassantes, cassées, laissant apparaître le vide qu'elles contenaient, des bulles de gaz sans doute, depuis lontgemps échappées.

Une pierre qui accroche, sur laquelle s'agrippe aisément ma chaussure 44,5. Si ça accroche, c'est certain, c'est volcanique. Et le volcan fumant au loin est là pour le prouver, rejetant en continu un filet de vapeur.

Ca c'est l'avant. L'après, c'est le désert de Dali. Quand on voit cet espace en vrai, ça ne fait pas de doute, on comprend bien pourquoi on lui a donné le nom du peintre. Les couleurs jaunes orangé du sable s'accordent avec les montagnes toutes proches exhibant leur palettes de peintre remplies de blanc, pourpre, ocre, marron-gris. Et puis toujours dans la couleur, il y a ce bleu du ciel qui ne bouge pas, qui assure la constance du tableau.

Mais bon, il manque quelque-chose pour être dans le surréalisme de Dali. C'est à ce moment qu'il faut évoquer les rochers. Pas plus d'une trentaine, répartis sur ses hectares mais dispersés, séparés de dizaines de mêtres les uns des autres. Une hauteur de plusieurs mètres. A n'y rien comprendre ! Qui a posé ça là ? Quel est le sens de cette intrigue ? Chose sûre, à l'origine, ces rochers qui sont encore aujourd'hui présents devaient être sacrément hauts comparés à tous les autres qui ne sont plus que la poussière de sable qui les entoure.

Je cherche encore le sens de cette œuvre. La nature est quand-même une sacrée artiste.


Déset de Siloli











Désert de Dali





Arbre de pierre




Désert de Dali






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