mercredi 27 juin 2012

Mainstream Bolivia, un tour deux pieds...

Pour être honnête, mes premières rencontres avec les quechuas n'ont pas été mémorables. Alors pour mieux aller à leur rencontre, autant y aller accompagner d'un guide. J'ai donc mis le vélo de coté, le temps de me rendre au centre du cratère Maragua à quarante kilomètres de Sucre.

Deux jours de marche donc à 18 kilomètres par jour et pour se rendre compte de la beauté de la Bolivie profonde. Des vues et paysages aussi variés que surprenant. Et ça commence par une coupe de montagne avec des strates immenses qui se superposent. Faciles à distinguer ces différents courants avec les couleurs qui sont proposées. On se demande parfois comment ça tient, une simple caresse de la roche suffit souvent à en faire tomber un morceau à terre.

Puis on quitte ce rio pour prendre un peu de hauteur. On passe du gris et bleu de la pierre au jaune des cultures et rouge de la roche. Le relief apparaît au fur et à mesure qu'on avance sur ce chemin jadis emprunté par les incas ou sur ce sentier à peine tracé et qui m'aurait perdu plus d'une fois si j'y étais allé seul. L'appareil photo s'éclate et mes yeux encore plus. Et toujours, une ferme ou au pire une maison au milieu de nulle part. On en cherche l'accès. Bon, ben pas de voiture possible ici. Quelle vie d'être établit là ! Souvent, c'est la femme qui tient la casa, les enfants, les bêtes et les cultures pendant que l'homme travaille à la ville et revient le week-end.

Quelques efforts encore et c'est tout le volcan Maragua qui s'expose. Du rouge et du jaune encore plus tranchants, plus abondants et au milieu de ça, quelques cabanes et une école. C'est le début de l'hiver, fin d'une récolte et début d'une autre. Au choix, on voit les paysans faire tourner leur bourriques sur le blé à terre pour en extraire la graine ou lancer la poussière de céréales en l'air afin que le vent la sème sur les champs prêts a exercer un nouveau cycle.

Il s'agit pourtant de la même planète. Eux utilisent des méthodes ancestrales mais elles sont bien plus adaptées à leurs rendements et terrains que celles qu'on pourrait leur apporter. Pour sûr, ce mélange de paysages et la culture de ce peuple font la beauté de ce pays qui me surprend et m'attire depuis mon arrivée.








































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