mardi 8 mai 2012

Une nuit au musée


Bien loin de la France, ça ne pouvait pas être une nuit blanche parisienne...Non ma nuit au musée s'est faite dans ma tente. A la page 199 du Routard 2012-2013 du Chili, on se trouve dans les environs d'Antofagasta, et plus exactement à 72km au nord-est dans une ville nommée Baquedano.

Il n'y ai pas indiqué grand-chose, juste un paragraphe présentant un cimetière ferroviaire à ciel ouvert. Les locomotives et leur gare de triage datant du début du siècle précédent constituent le cœur du musée. Le soleil conserve vraiment bien. Des monstres  ; ces machines. On les sent lourdes et en même temps, c'est de la fonte travaillée, gracieuse qui s'étend devant nous. Drôle d'impression surtout de se retrouver face à cette locomotive qui défie toute personne entrante dans le hangar. Les cheminées toujours présentent dans le toit du bâtiment de tôle permettent d'imaginer les nuages de charbon fumant et émanant à l'époque. L'arrêt des exploitations du sols, a entraîner le repos forcé de ces tanks européens.

Très rapidement, je me suis bien imaginé me réveiller au milieu de ce décor. Alors, histoire de redonner un peu de vie à un wagon abandonné, j'y ai monté ma tente et entrepris un voyage imaginaire sur ces rails depuis longtemps démontés.

Il faut dire aussi que petit à petit, le vent s'y est mis provoquant des claquements métalliques de la porte du wagon. Drôle d'écho ces bruits sourds, on se demande vraiment où on est mais pour sûr, on se trouve dans un container. Pour quelle destination ? Qu'est ce qui a été transporté ici à l'endroit même où je suis allongé pour la nuit ? Du salpêtre sans-doute, quoi que le wagon ne me semble pas approprié.

Du sable peut-être, car le marchand y est bien passé.












2 commentaires:

  1. c'est fou que ce genre d'endroit soit si peu dégradé, et soit autant accessible... c'est finalement magique...

    mais dormir dans un container, c'est assez couillu! à ta place, j'aurai vraiment craint d'y faire de mauvaises rencontres...

    beware brother!

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  2. Ben j'ai quand-même demandé au garde musée... Et aussi, si le lieu est aussi peu dégradé, y'a quand-même assez peu de chances pour que je me fasse emmerder. Et puis j'avais vérifié que la porte ne pouvait se fermer et en cas de doute, j'avais fait un mécanisme pour qu'on ne le puisse pas. Bref, tranquillos même si la première heure, t'apprivoises ta nouvelle maison...

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