samedi 26 mai 2012

San Pedro de Atacama – La rose d'Atacama



Enfin le panneau annonçant la ville - euh pardon le village - de San Pedro de Atacama après une étape de 98 kilomètres (mince, il en manque 2) et un col dont j'apprendrais le lendemain qu'il était à 3600m, soit un dénivelé positif de 1400 mètres à partir de Calama.

La nuit tombant, j'avais allumé la DEL de mon vélo qui bientôt se tranformais en faisceau dans la poussière. J'entrais là dans mon premier village dont les routes sont en terre. En terre rouge, puisqu'il ne pleut quasiment jamais ici sauf durant les mois de janvier et février où il peut y avoir des précipitations.

San Pedro de Atacama ne manque pas de charme, pas seulement parce que ce village se trouve au centre d'une région pleine de paysages et curiosités de la nature à découvrir mais aussi pour ce qu'il est. Des maisons simples, avec une porte et une fenêtre ou deux, sans étage. Des murs faits de briques de terre rouge mélangée à la paille. Le torchis local sur lequel vient se superposer les couches de peinture blanche ou chaux. Des toits également en torchis, ce qui fait qu'après les pluies les murs blancs présentent des lignées rougeatre du haut en bas. On sent bien ici qu'on a pris ce qu'il y a aux alentours pour construire. Le développement durable est une pratique constante. Ca se voit aussi dans les canalisations à ciel ouvert qui proviennent directement du nord et des montagnes proches.

Et au milieu de tout ça, une place tranquille, une église fière d'elle, des échoppes forcément touristiques mais pliées à une motivation locale à ne pas dénaturer l'endroit et enfin, la Rose d'Atacama. La Rose ; un Hospedaje tenu par Aurélien et Marie. On y est bien, on y est au calme, le patio y est assez grand pour trouver son intimité, assez petit pour ouvrir la discussion avec quiconque. Les soirées y sont animées mais point trop n'en faut, entre la projection d'Amélie (Poulain) et des concerts de groupes locaux. On y est de passage en voyage mais on s'y sent en vacances. Un endroit où il fait bon y passer quelques jours.

J'ai aimé San Pedro car j'y ai ressenti un peu la même chose que sur l'Ile de Pâques. Ta base pour lieu de résidence est un endroit zen que tu es content de retrouver à la fin de la journée. Et durant le temps où tu n'y es pas, tu te trouves quelque-part au nord ou au sud à t'en prendre plein les yeux, comme un parc d'attractions naturelles. Tout ça en y mettant du tien, en le méritant, que ce soit à vélo, à pieds ou à braver le froid lorsque le minibus t'amène à des 4300 mètres d'altitude.

Des noms ou idées d'excursion : la vallée des Dinosaures, la vallée de la Lune, la vallée de la Morte, la vallée de la Patience, la cordillère de sel, les lagunes du salar où l'on peut s'y baigner, les lagunes altiplaniques, les geysers de Tatio, les fôrets de cactus, le volcan Licancabur, le ciel le plus pur au monde et Saturne dans le téléscope, sans oublier flamands roses, vigognes, lamas... 























1 commentaire:

  1. ça doit etre reposant de pouvoir se ballader dans des villages où les rues sont rien qu'à toi! comment se déplacent les gens, là bas?

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