samedi 19 mai 2012

Un 1er mai à Antofagasta



Le 1er mai, en France, c'est la fête du travail, ça on le sait ! Bon ben ici, au Chili, c'est pareil en fait.

Au départ, je pensais que ma journée était foutue. Tout les magasins étant fermés, impossible de faire des provisions suffisantes et pouvoir partir à l'heure le lendemain. Il me fallait donc un plan B. Tanpis, je visitais la ville malgrès tout et c'était pas plus mal puisque le trafic devait lui aussi avoir pris sa journée.

Je me suis donc retrouvé là où il y avait foule, c'est à dire dans la cailliera, comprenez le marché au poisson sur le port. Ca sentait le ceviche à plein nez mais hélas, mon estomac était plein. C'est mes yeux du fait qui se sont régalés, sachant que j'en avais déjà mangé à Santiago et que ça avait été un délice.

Bon, il n'empèche que tout était toujours fermé et je suis tombé par hasard (je dois avoir un hasard porte bonheur...) sur un défilé festif. Il s'agissait là d'une représentation du carnaval d'Oruro en Bolivie. Une mélodie unique et répétitive mais qui met du temps pour qu'on s'en lasse et une danse organisée rythmée par une sorte d'ange kitchissime. Les masques envoient les sourires jaunes, dorées et rouges et balancent leurs grelots.Une fête folklorique comme je les aime. Je commençais à me dire que ma journée n'était pas perdue.

Puis, il y a eu les rencontres aussi. En parcourant un salon du livre, je suis tombé sur un stand de l'alliance française d'Antofagasta. Et oui, même là-bas nous sommes représentés. Du fait, décision était prise d'y rester une nuit supplémentaire et de reparcourir la ville selon les indications données. La soirée se passera donc accompagnée autour d'un verre. Merci encore.
Et le lendemain, à l'heure où mon vélo n'attendait plus que moi pour changer de lieu de nuitée est arrivé mon premier homologue cyclotouriste rencontré. Du fait, partage de méthodes, de trucs et astuces et en fin de journée, de repas avec toutes les personnes rencontrées  sur Antofagasta.

Alors voilà, je partais d'un premier mai fermé à Antofagasta. J'en suis reparti un 3 mai avec du bon temps et de belles connaissances dans les poches. Le voyage, c'est aussi ça, des instants de rencontres à des endroits qui vous figent des souvenirs dans votre calendrier d'itinérance.



























2 commentaires:

  1. Coucou Alex! Nous te suivons au travers de tes récits qui en les lisant, nous font voyager et imaginer ce que tu es entrain de vivre... Une expérience hors du commun! Continue à nous faire partager ton aventure. On t'embrasse Jessy et Chris

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  2. Ah bah ça c'est bien cool ! Je pense à vous aussi, notamment à chaque fois que ma carte premier ne passe pas dans un distributeur :) hihi

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