samedi 26 mai 2012

Dédicace à mes danseuses



...A mes danseuses hein, pas mes valseuses qui elles se font plutôt discrètes... La blague vaseuse, ça c'est fait...

Je demande souvent au locaux comment est la route qui m'attend. Est ce qu'il va falloir que je me gave de barres de céréales et de bananes juste avant une suite interminable de lacets ? En vrai, j'ai souvent le droit, à des expressions de courage parce que ça monte beaucoup. Mais d'épingles à cheveux, il n'est point, même si les montées et descentes sont monnaie courante, en partant de 1200 mètres d'altitude à Salta et en arrivant quasiment trois fois plus haut trois jours plus tard.

Je ne suis pas un cycliste professionnel. Je trâine environ vingt-cinq kilos de bagages. Je n'ai pas fait de préparation avant d'effectuer mes premiers tours de roues. Mais avec tout ça, j'arrive à bien gérer des journées d'en moyenne 70 kilomètres avec certaines pointes à 100 kilomètres comprenant un sommet à près de 3800 mètres d'altitude (entre Huacamaca et Abra Pampa).

Avec « ça » (« ça » étant mon vélo pliable) comme on me l'a déjà dit à plusieurs reprises. Et oui...

Alors voilà, j'en suis déjà à environ 1200 kilomètres parcourus au Chili et 500 parcourus en Argentine. J'aurais au moins fait ça si le froid Bolivien me coupe la route comme on me l'annonce.

Et pour répondre à la question que tout le monde se pose ; non, mes molets n'enflent pas, et d'ailleurs mes chevilles non plus, alors dédicace à mes danseuses...







1 commentaire:

  1. tu devrais balancer la dernière photo au fabricant de ton vélo. je la vois bien illustrer une future campagne de pub...

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