J'ai fait les
choses comme tout le monde, mais tout convergeais pourtant à ce que
ce soit différent...Après avoir visité une autre partie de la
cordillère de sel et avoir poussé mon vélo jusqu'au haut de la
dune - objet des sandboarders -, j'ai choisi d'aller à droite pour
aller vers la vallée de la Lune.
Bon, cette entrée
était fermée et je n'aurais jamais du y pénétrer, mais le champ
de mine étant derrière moi et balisé, pas de raison de faire mon
« con con » d'européen (Aie, non, pas taper!)
Assez rapidement,
j'ai compris. La montée que je devais alors emprunter était ensalée
(encore un nouveau mot) et les rainures de mes pneus de vélo
allaient rejoindre les très rares traces de passage par ici. Une
fois là-haut, il ne me suffisait plus qu'à faire les 12 kilomètres
de la vallée en s'arrétant aux différents points d'intérêts.
Un nom bien porté
car c'est vraiment désertique de végétation. Uniquement de la
roche, comme battue, retournée et blanchie de manière hétérogène
par le sel qui s'évapore encore suite aux grosses précipitations du
début d'année.
Et comme les
choses sont bien faites, il y a aussi une dune gigantesque qu'il
n'est pas autorisé de fouler au delà du chemin d'accès voué à
son ascencion.
Alors forcément,
cette étendue fragile et ne connaissant pas de traces de l'homme,
c'est assez fou. Surtout à l'heure à laquelle j'y suis passé car
toutes les langues étaient représentées. Et s'il y avait foule,
c'est simplement que c'était le moment que le soleil avait choisi
pour se retirer peu à peu derrière les montagnes à l'ouest. Du
coup, à l'est, les autres exprimaient leurs rougeurs avant de
s'éteindre tour à tour.
Encore un merci au
hasard qui m'a amené au bon moment au bon endroit.
avec tout ce sel, sont pas prêt d'avoir de routes enneigées :-)
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