lundi 7 mai 2012

Coquimbo – La Serena ; j'aime – j'aime pas


Deux villes l'une à côté de l'autre mais qui ne se ressemblent pas. Pourtant le « j'aime » ne va pas à l'une et le « j'aime pas » à l'autre.
J'y ai passé trois jours là-bas et rien d'extraordinaire si ce n'est d'avoir loupé le passage à l'heure d'hiver chilien. Alors plutôt qu'une narration, jouons au « j'aime – j'aime pas ».

A La Serena :
J'aime le calme de la Plaza de Armas. J'aime la « collacione » dans le patio d'une vieille bâtisse. J'aime pas les bars sans charme. J'aime pas l'arrivée sur la ville où il faut se faufiler entre les taxis. J'aime le marché aux souvenirs. J'aime pas les rabatteurs des restaurants. J'aime le phare de La Serena de loin. J'aime pas le phare de la Serena de près. J'aime le train de frêt qui traverse le bas de la ville et qui bloque tout. J'aime la plage, les rouleaux, les surfeurs. J'aime pas le sable qui colle aux aimants du système de pliage de mon vélo (si c'est aimanté, c'est que ça ne doit pas être que du sable). J'aime les vieux bâtiments du centre ville. J'aime pas les buildings énormes en construction sur le front de mer. J'aime ses murs  colorés. J'aime l'histoire de La Serena. J'aime pas ses musées fermés le dimanche après-midi et le lundi.
Bref, La Serena, je n'y retournerai pas.

A Coquimbo :
J'aime pas qu'on dit qu'elle est une station balnéaire. J'aime les bateaux au port et les phoques entre deux. J'aurais aimé le marché au poisson. Je n'aimais pas les regards sur mon vélo. J'aime les maisons de couleurs perchées sur la coline, c'est ce que je préfére. J'aime pas la croix catholique du troisième millénaire en béton érigée en 2000. J'aime pas non plus le minaret construit juste après pour rivaliser avec la croix du troisième millénaire (comme s'il y avait des musulmans ici...). J'aime les vieilles bâtisses en bois. J'aime les personnages décorant les maisons. J'aime les escaliers blancs. J'aime pas le sentiment de ne pas être le bienvenu ici. J'aime l'église avec sa structure métallique des ateliers Gustave Eiffel.
Bref, Coquimbo, je n'y retournerai pas.

La Serena














Coquimbo














2 commentaires:

  1. C'est quand meme d'un luxe incroyable de pouvoir dire "j'y retournerais pas" :-)
    t'es gonflé boby!!!

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  2. Ben je sais bien que c'est gonflé mais on peut pas toujours tout aimé à 100%. Là, j'ai vu et j'ai pas besoin de revoir :)

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