lundi 30 avril 2012

Ma Panaméricaine

De la roche, des zones arides, des cactus, des cabris en semi-liberté, des crânes de bétail sur le sable, des petites stèles gardant sous leur antre des noms, photos et dates d'une personne, et au milieu de tout ça, un serpent de bitûme.

On pourrait se croire sur la Route 66 (bienque je n'y sois jamais allé), celle qui traverse les Etats Unis d'est en ouest. Que neni, il s'agit ici de la Route 5 dite la Panaméricaine qui traverse le Chili de son long, du sud au nord.

D'accord, c'est une autoroute ou la limitation de vitesse est à 100km/h dans les montées et 120km/h dans les descentes, et elles sont nombreuses ces collines à traverser. Et tant mieux d'ailleurs car elles mettent du piment à la course, trouble la visibilité de cette voie quasi-linéaire.

Le paysage y est redondant. A gauche le Pacifique à perte de vue lorsqu'il n'est pas caché par une crique ou une dune plus rare mais tellement impressionnante. A droite, les Andes, à n'en plus finir, toujours similaires, toujours différentes. Ca et là, des endroits plus verts où il s'agit de buissons et d'un maigre court d'eau. Mais en général, les accessoires de ce paysage sont plutôt épineux voir quasi désertique de flore.

De temps en temps cependant, on passe devant une maison, tantôt restaurant de routiers (on y mange bien), tantôt cabane où se vend le fromage de chèvre, tantôt une maison « on sait pas ce qu'elle fait là ».

Evidemment, au début on fait pas le fièr sur son Harley sans moteur. Peu à peu, on n'y prête plus attention, sauf à voir les croix le long de la route rappelant les événements d'un jour aux endroits mêmes. Pour moi, les bornes SOS ne m'auront servi qu'à poser mon vélo pour y soigner la chambre à air arrière. Biensûr, je vous rassure, tout cela est cautionné par les carabienieris auxquels j'ai pris le soin de laisser mon nom avant de rouler sur cette « Ruta 5 ».

Well, la Panaméricaine, du kilomètre 64 au kilomètre 284, I DID IT !







3 commentaires:

  1. quand meme, t'as dû en chier dans les montées! mais ça doit être tellement bon dans les descentes!!!

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  2. Une route mythique mon gars, en vélo en plus. T'as raison Ricky :
    "REAL MAN DON'T NEED ENGINE" ;-)

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