dimanche 8 avril 2012

Un rouleau, deux rouleaux, trois rouleaux, quatre rouleaux...

J'adore cette mathématique infinie et encore plus ici. Prendre le temps et se poser devant l'essoufflement des ondulations de la mer sur la côte.

Ai-je vraiment besoin de repréciser que l'Ile de Pâques, c'est le territoire insulaire le plus éloigné au monde. Une marre dans l'océan pacifique, un triangle aux cotés de 17 à 24km de long. Alors forcément, peut importe l'endroit vers lequel on regarde sur cette île, on la voit, au pire on la sent, par défaut on la sait poussante dans notre dos.

Un amusement pour elle que de dévorer cette terre, coulées de lave datant de plusieurs millénaires.

Un amusement pour moi de la voir s'éclater sur la roche. Comme une envie de bien faire, ou d'impressionner sa proie avant de mieux lui tordre le cou. Comprenez par là des rouleaux d'une eau déjà plus qu'essorée glissant sur des dizaines de mêtres pour finir en fracas.

On pourrait rester là des heures, la scène n'est jamais la même, la lumière aidant. Une question pourtant toute bête me vient à l'esprit : existe t il une probabilité pour que deux vagues éclatent exactement de la même manière à la goutte près sur ne serait-ce qu'un rocher ?

Well !! Llaissez moi contempler. Peut-être alors, je saurais...





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