Je ne sais pas si
c'est comme ça dans toute l'Argentine mais une chose qui frappe ici,
à Salta, ce sont les couleurs. Venant du Chili, j'ai déjà été
gaté avec les villes aux verts, rouges, bleus et dérivés qui
claquent sur les murs des maisons. Mais là, c'est différent, elles
sont plus primaires, plus intenses, moins de pastels. Et c'est comme
si les habitants cherchaient une harmonie non seulement entre les
différentes teintes de leur maisons (pour exemple, un encadré de
porte d'un bleu plus foncé ou clair que celui de la façade) mais
également entre la couleur de leur maison et celle de leur voiture.
Et pour s'en
rendre compte, mieux vaut quitter les rues du centre ville pour
celles des quartiers limitrophes où la vie semble moins riche.
Peut-être qu'un ensemble coloré véhicule-maison constitue une
beauté, témoignage d'une richesse. N'est ce pas ce qu'on recherche
tous au fond, avoir la beauté, participer au décor et pourquoi pas
être envié voire copié ? Thèse, antithèse, synthèse, vous
avez trois heures...
En tous cas,
quelques quatras m'ont suffit pour arriver à tirer quelques jolis
clichés en peu de temps. Je n'ose pas imaginer si j'avais parcouru
toute la ville...
Il faut le
préciser, il y a une autre cohérence entre l'habitat et la voiture
possédés, il s'agit de leur état. Il y a une logique universelle à
ça mais qui est frappante ici. Une voiture vieille et abimée est
toujours garée devant une maison vieille et abimée ou récente et
non finie depuis quelques années.
Après, mon œil
heureux des voitures anciennes n'est plus à présenter alors il est
normal que je décrivee une ville de cette manière là. Promis,
j'essaie de ne pas faire d'autres billets sur ce thème même si
l'appel des 404 et 504 et quotidien...
sympa les caisses de toutes les couleurs!
RépondreSupprimerj'imagine bien combien de kilometres elles ont au compteur...