...A mes danseuses
hein, pas mes valseuses qui elles se font plutôt discrètes... La
blague vaseuse, ça c'est fait...
Je demande souvent
au locaux comment est la route qui m'attend. Est ce qu'il va falloir
que je me gave de barres de céréales et de bananes juste avant une
suite interminable de lacets ? En vrai, j'ai souvent le droit, à
des expressions de courage parce que ça monte beaucoup. Mais
d'épingles à cheveux, il n'est point, même si les montées et
descentes sont monnaie courante, en partant de 1200 mètres
d'altitude à Salta et en arrivant quasiment trois fois plus haut
trois jours plus tard.
Je ne suis pas un
cycliste professionnel. Je trâine environ vingt-cinq kilos de
bagages. Je n'ai pas fait de préparation avant d'effectuer mes
premiers tours de roues. Mais avec tout ça, j'arrive à bien gérer
des journées d'en moyenne 70 kilomètres avec certaines pointes à
100 kilomètres comprenant un sommet à près de 3800 mètres
d'altitude (entre Huacamaca et Abra Pampa).
Avec « ça »
(« ça » étant mon vélo pliable) comme on me l'a déjà
dit à plusieurs reprises. Et oui...
Alors voilà, j'en
suis déjà à environ 1200 kilomètres parcourus au Chili et 500
parcourus en Argentine. J'aurais au moins fait ça si le froid
Bolivien me coupe la route comme on me l'annonce.
tu devrais balancer la dernière photo au fabricant de ton vélo. je la vois bien illustrer une future campagne de pub...
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