Les geysers de Tatio

L'excursion en minibus finira par une crevaison à trente kilomètres de San Pedro avec un pneu éclaté sur une bosse et une roue de secours déjà utilisée pour une autre roue. Mais bon, une heure d'attente quand on on a une pleine vue sur le salar d'Atacama, c'est l'appareil photo qui dit « Merci ».

Et puis ce matin au petit déjeuner, c'était lait au chocolat chaud pour une fois. Assez original cette cuisson du lait, il suffisait de déposer la brique dans une des flaques qui bouillonnaient devant soi quelques minutes et le tour était joué !

Oui parceque ce matin, c'était l'excursion aux geysers de Tatio. Bon certes, quand on est déjà passé à Rotorua en Nouvelle Zélande, on a moins de surprises à passer ici mais quand-même. On est pas sur la même plaque tectonique et les effets sont pourtant similaires.

Des couleurs ocres, pourpres, blanc gris qui entourent ces petites marres à la surface desquelles éclatent bulles de gaz et vapeur. C'est tôt le matin que les effets sont les plus impressionnants, aux heures où la différence entre la température de l'air ambiant et celle des geysers est la plus grande.

Un geyser, ça ne se regarde pas, ça s'observe. Il ne se passe pas grand chose et subitement, une bulle plus grosse ou un jet qui dure ou pas mais surprend dans tous les cas. On se croit dans une cuisine, forcément avec cette eau qui bouillonne mais l'odeur de gaz est là pour nous rappeler que le danger n'est pas celui d'une maison mais bien pire encore.

C'est sûr, ça s'agite sous nos pieds. On comprend mieux que la Terre fasse des siennes de temps en temps.

La suite en images.