lundi 22 octobre 2012

Népal : Katmandou, capitale

Katmandou ! Un nom qui affiche l'autre exotisme, celui de la montagne, des hauteurs de la sécheresse, du yak et de la viande séchée. Katmandou est une ville qui ne ressemble à aucune autre que j'ai déjà traversée. Même si j'ai assez souvent l'impression de retrouver la Bolivie au Népal, Katmandou n'est pas La Paz.

D'abord, cette capitale reflète très bien son pays. On sent ici qu'on est dans les altitudes, même si la ville n'est positionnée qu'à 980 mètres, sur un plateau. Les abords de la ville sont les plus pauvres mais on trouve les mêmes scènes de vie au centre.
C'est assez surprenant, cet éternel recommencement. Avant 9 heures du matin, tout n'est pas encore ouvert. En pleine journée, ça grouille de monde à ne plus savoir circuler, que ce soit à pied, à vélo, à tricycle, à moto ou dans les rares taxis ou voitures qui s'aventurent dans cette fourmilière à ciel ouvert. Et le soir, vers 18h30, alors qu'il fait déjà nuit noire, il faut compter avec les ruptures de courant. L'activité est la même mais dans le noir. Pas de lampes torches par ici, plutôt des étals éclairés à la lueur d'une bougie. Et pour l'aspect sonore, il faut rajouter les décibels des générateurs à celui des klaxons et sifflements des conducteurs pressés. Et la nuit, la nuit pas un bruit. On dort sur ses deux oreilles dans son appartement au mobilier inexistant.
Une part du mystère réside ici, dans cette manière de vivre quelque-part au bout du monde. L'autre part se ressent dans la visite de la ville. Facile de croiser des temples bouddhistes ou hindous par ici. Et ils ont une grandeur renvoyant au temps qui passe, éternel. Il faut voir les photos des années 1920, rien n'a changé. Ils aspirent au calme alors qu'il se retrouvent parfois en plein milieu de la circulation. Comme des tours de guet, témoins silencieux de toutes les petites anecdotes et trafics qu'engrangent la vie locale. Tout est couleur, tout est tradition. Comme si Katmandou était une ville oubliée par la distance qui la sépare des principales régions économiques mondiales. Comme si le progrès ne voulait pas s'y installer pour laisser intact le folklore de l'endroit.
Les gens semblent heureux ici. Les gens sont beaux ici. Les népalais connaissent la chance qu'ils ont d'avoir de beaux paysages et parcs nationaux.
Au jeu de « l'épervier, passez », j'ai joué, Katmandou m'a attrapé.























































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