jeudi 4 octobre 2012

Indonésie : C'est parti pour en baver : le mont Rejani


On nous avait prévenu, le Mont Rinjani, c'est le deuxième sommet de toute l'Indonésie (le premier à Lombok) et il se mérite. Une histoire de trois jours à mettre un pied devant l'autre, à torturer son corps. Pas évidente cette ascension. Et encore moins lorsqu'au second réveil, il faut se lever à 2h30 du matin pour aller gravir la dernière pente la plus haute de ce volcan d'une dizaine de kilomètres de diamètre.

Mais restons chronologique avec cette première journée qui donne le rythme. Ce sera 6 heures de marche comptant un dénivelé positif de plus de 800 mètres et un dénivelé négatif de seulement 28 mètres. C'est dire si les molets sont requis. M'enfin, on se plaindra pas trop dans ce bois et dans cette clarière où les porteurs locaux transportent le matériel nécessaire en équilibre sur leur épaule, claquettes aux pieds. Le spectacle le soir sera la récompense. En guise de trophée, une vue sur le cratère du Rinjani dans lequel se trouve un lac et les coulées de lave d'un autre volcan en son sein.

Le second jour sera beaucoup plus caillasseux avec des passages requiérant parfois de poser les mains au sol. Les moments forts de la journée seront des moments aquatiques. Le privilège de se baigner seuls dans un lac au milieu d'un volcan n'est pas banal. L'eau froide rafraîchit le corps et ramène assez de lucidité pour penser cela. Quelques minutes plus tard, ce sera au contraire l'eau chaude qui se voudra relaxante, avec une cascade naturelle pour baignoire. Pas mal non plus de se laisser taper les épaules ici.

Le troisième jour commencera tôt. Il reste 1000 mètres de dénivelés à parcourir en trois heures pour atteindre les 3826 mètres du sommet Rinjani. C'est dire la difficulté, avec une dernière heure de marche raide et dans le sable de la cendre. Nous nous serons arréter plus tôt, à un point de vue qui nous semblera correct. 5H45, le show démarre. Le ciel à l'est se pare d'une robe orangée. Quelques minutes plus tard et la boule de feu fait son apparition, positionnant dans son sillage les îles de Subawa. Quelques instants encore et c'est l'intérieur du cratère derrière nous qui va sortir de l'ombre. Chaque minute est un plaisir différent, un décor différent. Un truc qui vous tient en haleine tout le long de la descente.
Le Rinjani, on est pas arrivé en haut mais pour un premier trek pour Hélène, on peut dire qu'on y est monté !


























































Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire