mardi 30 octobre 2012

Inde : Mieux qu'une salle de concert, une salle de cinéma


C'était pas un espéré Bollywood mais juste une comédie dramatique. On est allé au cinéma ce soir. Et pas n'importe lequel puisqu'il s'agit du Raj Mandir de Jaipur, autant dire la crème de la crème des cinémas indiens, construit par des riches passionnés. Et de crème, il n'en manque pas, ne serait ce qu'avec l'atmosphère que crée le bâtiment lui même. Comme si de grosses lignées de chantilly gisaient sur les murs et au plafond sur un fond parme et lumineux à souhait. Ca sent déjà l'eau de rose.

On s'assoit dans cette salle bondée d'indiens appartenant à la classe moyenne. C'est qu'il faut pouvoir se le permettre d'aller se voir une projection. Et voir défiler des marques européennes de maroquinerie ou de voiture de luxe choquerait peut-être une partie de la population ? De ce point de vue, on en apprend pas mal sur les influences de cette population plus riche. Entre les scènes qui sont des copies conformes des publicités de marque que l'on connaît bien (genre, le beau gosse torse-nu en jean) et l'humour assez américain contenu dans les taquineries les plus marquantes entre les personnages, ça sent le copier / coller badigeonné sauce masala. Sauce par ailleurs bien épicée parce-que  intégrer en second rôle un personnage gay alors que le pays est pour grande partie musulman, ça nous parraissait osé...

L'ambiance dans la salle est à l'excitation. Déjà les réactions aux premières bandes annonces ont donné les premières notes. Puis ça y est, le film démarre. Au fur et à mesure que les acteurs super connus ici apparaissent à l'écran, les cris et sifflements des charmés retentissent. Encore pire lors de l'apparition d'une mini-jupe. Ce sera comme ça pendant tout le film. L'indien a besoin d'extérioriser...L'ambiance est chaude et on est même étonné de ne pas voir le public se mettre à danser lors de la diffusion des scènes de chorégraphies musicales. Les réactions sont intenses aussi lors des répliques maîtresses des acteurs principaux entre eux.

Mais pause, il y a l'entracte. C'est la surprise pour nous. Il reste encore quarante minutes ensuite pour que les deux meilleurs amis se réconcilient et arrêtent de se partager l'égérie féminine. Mais la scène du baiser amoureux aura lieu et les flashs qui crépitent dans la salle donne un effet scoop à la chose. 

Et pourtant, écouter de l'hindi, on a rien compris.


Le cinéma


La bande annonce




Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire