C'est une ville de
maharajas. Un lac au milieu de la cité dont une partie n'est autre
qu'une île. L'autre partie, en légère pente est appelée la
vieille ville. Le coeur même de cette cité n'est pas très grand.
Et pourtant, à l'inverse, on y trouve des grands ensembles
immobiliers. Mais pas des buildings modernes, plutôt des grands
palais, ou hôtels qui datent un peu voire beaucoup.
Ils sont éparpillés un
peu partout et sont de couleurs claires, même de blanc frais. Un
palais de près de 300 mètres de longs qui était la place forte et
qui est encore aujourd'hui l'endroit des hauts rendez-vous. Un haveli
extirpé de son abandon et transformé en partie en musée de la
culture locale, une autre partie présentant le bâtiment dans son
état originel donc enchanteur. Un autre palais propre, net et sans
bavure au milieu du lac faisant office d'hôtel de luxe aujourd'hui
pour lequel il faut casser sa tirelire. Un autre édifice, sur le lac
toujours et d'envergure encore...
A côté de ces
démonstrations, on baroude dans des rues étroites et sinueuses
confinées entre deux rangées de maisons de plusieurs étages. Tout
converge vers le lac ou en est à la portée comme les temples
boudhistes en plein coeur de la ville mais semblant cachés. Une
autre caractéristique de cette ville qui la différencie de ses
conseurs rajhastanies.
Et puis, cette région
est aussi le berceau de la peinture miniature, ce qui lui confère un
attrait culturel tout comme la tradition marionnettiste égalant
notre Guignol et sa compagnie.
Udaipur est différente.
Une ville qui paraît sans espace mais qui n'en manque pourtant pas.
L'atmosphère y est légère. Les reflets dans le lac doivent y être
pour quelque-chose.
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