Bundi, c'est tout petit. Enfin, pas très grand, comparé à
d'autres villes rajasthanies déjà visitées. Il n'empêche qu'il y a un intérêt
énorme à visiter celle-ci. Outre le fort auquel un autre article est dédié,
sont visitables un palais de maharaja possédant encore des fresques de
peintures miniatures, des puits anciens, des lacs, la vieille ville...
Ça fait beaucoup pour un seul et même bourg. Et les gens y
sont accueillant. On peut discuter normalement avec les commerçants sans aboutir
à ce qu'on doive forcément acheter quelque-chose. Alors l'ambiance est
détendue. C'est peut-être pour cela qu'on apprécie facilement l'endroit ?
Je pense que même s'il y a une part de vérité dans cette
hypothèse, la richesse des sites à visiter est remarquable. Le palais et sa vue
directe sur la ville vaut le coup d'oeil car il ressemble plus au fort qui le
domine qu'aux palais des autres villes dont les fresques ont été recouvertes de
plusieurs couches de peinture. Les puits quant à eux qui sont nombreux dans la
cité sont ornementés grandiosement et encore en activité pour certains - la
seule ville où on en a vu. Dans le même catalogue, les bassins de rétention
d'eau dotés d'architecture géométrique en escaliers. C'est beau et on comprend
bien l’intérêt de la chose. La ville s'explique par elle-même. Plus loin, un
lac avec le palais des plaisir. Même si le nom est plus que symbolique
aujourd'hui, on imagine bien vite le
prestige d'autrefois et les meurs qui y courraient. Et en revenant au centre,
on passe par la vieille ville qui plus que Jodhpur mériterait le nom de “Ville
bleue” car il y a plus d'homogénéité ici dans la couleur des façades. En haut
les remparts dorés foncés de la forteresse ressortent des fourrés verts. Vue de
là, les toits terrasses forment un labyrinthe géant avec ça et là des bâtiments
se détachant. Parmi eux, le musée, ancienne bâtisse mal conservée mais à
l'architecture rajpoute prouvant encore une fois la richesse passée.
Et pour rajouter une pincée d'atmosphère particulière, les
temples de religions différentes se côtoient à presque se toucher. Toute la journée dès cinq heures du matin,
les chants religieux s'affèrent à prier les dieux, comme si c'était le point
central des environs.
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