Une fois n'est pas coutume, je
commence un article à partir d'une citation. Je n'ai pas pu m'empêcher d'être
rassuré lorsque j'ai lu cela. Plus de soixante-ans ont passés et ce que dit
Nehru au sujet des indiens me semble toujours être vrai. Ils “...]ont besoin
d'être frappés à la tête pour réfléchir[...”.
Je suis cru dans mon texte mais
si leur ancien chef d'état l'a dit...
Mais les dés sont pipés,
aujourd'hui, j'ai un trop plein de l'Inde. “Trop”, c'est un qualificatif qui
tombe bien car “trop” de questions...
Pourquoi sont-ils aussi nombreux
? Pourquoi klaxonnent-ils même pour rien ? Pourquoi ils ne nettoient pas avec
autre-chose que de l'eau dégueulasse ? Pourquoi ils peuvent être si bon dans la
construction et aussi incapables dans la maintenance ? Pourquoi ils jettent
tout, partout ? Pourquoi lorsqu'il pissent en pleine rue, ils le font sans même
tenir leur bite en toute dignité ? Pourquoi même les femmes se ruent les unes
devant les autres sans faire la queue devant un guichet ? Pourquoi les vaches
sacrées ne ressemblent à rien au milieu des ordures en pleine ville ? Pourquoi
ils déplacent la poussière tous les matins devant leur porte avec une balayette
trois fois trop petite pour eux ? Pourquoi on a l'impression qu'ils ne font
rien de la journée ? Pourquoi il faut toujours demander à un autre type que
celui-là ? Pourquoi n'importe quoi roule n'importe où sur l'autoroute ?
Pourquoi lors de la veillée de Diwali, ils font exploser des pétards toute la
nuit sans exprimer de joie particulère ? Pourquoi il faut leur montrer comment
faire ? Pourquoi deux minutes indiennes sont dix fois pire que deux minutes
marseillaises ? Pourquoi ils font un show à l'américaine ridicule pour fermer
la frontière indo-pakistanaise tous les soirs ? Pourquoi un cour d'eau, un
bassin, un lac, une étendue d'eau doit être une poubelle ? Pourquoi ils ne
connaissent ni l'ergonomie, ni l'écologie ? Pourquoi, ce qu'ils font maintenant
ne pourrait pas reservir dans cinq minutes ? Pourquoi...? etc...
Je suis mauvaise langue
n'empêche, si l'Inde n'avait pas un côté magique, je n'aurais pas tant de
belles photos à re-regarder et quelques échanges à conserver en mémoire. Je me
demande parfois s'il faudrait que je m'initie au yoga ou à la fumette pour
mieux les comprendre.
Je finirais néanmoins comme j'ai
commencé cet article, par une citation. Celle d'une indienne qui nous a
accueilli dans sa Guest House et qui à la veille de l'hiver étendait toutes les
couvertures de la maisonnée sur le toit-terrasse.
“On étend les couvertures sur le
toit car comme ça, le soleil tue les bactéries.”
Fuir, réfléchir... Le pire c'est que les photos sont presques jolies, très esthétiques...les odeurs en moins ;)
RépondreSupprimerC'est un concentré mais j'ai vu pareil ailleurs...
RépondreSupprimerDésolant...
JY