Je pensais plutôt me
réserver pour le Taj Mahal dont la visite est à venir pour évoquer
les palais blancs d'Inde. Mais la découverte de celui de Jodhpur est
déjà une belle rencontre.
Outre la dentelle, le
travail minutieux de sculpture de la pierre et le temps que ça a du
prendre aux ouvriers qui se sont acharnés dessus, c'est plus
l'intérieur du bâtiment que j'ai envie d'évoquer.
En fait, j'en ai même
oublié le tombeau pour lequel l'édifice a été érigé par une
maharani veuve. C'est pas bien de s’asseoir d'un côté et de regarder
le mur d'en face... Mais on n'a pas tous les jours la chance de se
trouver dans une enveloppe de papier de soie ou de papier huilé. En
tous cas, c'est l'effet que provoque la finesse du marbre blanc en
exposition directe au soleil. Ce ne sont pas les rayons de l'astre
qui passent à travers la pierre mais ils contribuent à faire
ressortir la pigmentation majoritaire du morceau.
Du jaune, de l'orangé,
encore du jaune par là. Les petites mains qui ont monté cet igloo
se doutaient-elles de ce que cela provoquerait ? Du hasard du
positionnement des parpaings de marbre et du soleil frappant naissent
ces imperfections. Et en même temps, ne seraient-ce pas ces
dernières qui montrent la richesse du bâtiment, force et finesse ?
Passer également sa main
aux différents endroits du mur et sentir la chaleur hétérogène du
marbre. Plus il y a de lumière traversante, moins la pierre est
chaude. Et c'est d'une douceur. C'est lisse, polis à souhaits. On
caresse...
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