D'habitude, c'est
l'entrée du musée qui est payante. Pour Bakthapur, située à une
quinzaine de kilomètres de Katmandou, c'est à l'entrée de la ville
elle-même qu'il faut se délester de quelques rupiahs.
Et on comprend rapidement
pourquoi ! Hormis les motos impeturbables qui passent et repassent
dans les ruelles étroites et serpentées, c'est un peu comme si rien
n'avait changé depuis quelques siècles. Les temples sont toujours
là, arborant fièrement comme le reste de la ville, le rouge de la
brique produite dans les environs.
Tout est pittoresque. Les
personnages en plâtre qu'on voit dans les écomusées français sont
ici bien vivants et démontrent leur art. Agriculteur, potier,
tisserand, menuisier, tanneur, marchand, tous ces métiers se
retrouvent là, en pleine rue avec des gestes transmis de générations
en générations.
Quant aux bâtiments,
lorsqu'ils ne sont pas intacts des attaques du temps, ils sont
restaurés dans la plus pure tradition, aides gouvernementales
incluses pour se procurer les matériaux premiers.
Et les ruelles... Celles
là donnent l'impression d'être dans un film d'aventures, genre
Indiana Jones. Tout est fait en tous cas pour s'attendre à voir
passer devant soi un homme courant, chapeau sur la tête et qui
serait prèt à se réfugier derrière un étal ambulant pour se
méfaire de cavaliers à ses trousses.
Cette ville est unique et
aspire à s'assoir sur la dernière marche d'un de ses temples et se
laisser aller à regarder la vie tranquille qui se déroule devant
soi. Le stress ne devait pas exister il y a quelques siècles !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire