Oui, en tant que
français, on peut être choqué de voir un tel spectacle. En même
temps, c'est une pratique qui était courante en Flandres jusque le
début du 20ème siècle. Et que dire de la taureaumachie...
Ames sensibles,
vous avez le choix de passer cet article à cet instant.
Le coq fight,
c'est d'abord l'occasion de voir la vraie nature du coq. Ca nous
semble gentil un coq, plutôt craintif même quand on l'approche et
toujours ayant un œil protecteur sur son harem.
Oui mais voilà,
outre le fait qu'il piccore le grain qu'on lui donne, c'est un animal
sauvage. Une bonne explication en cela à la présence d'un seul mâle
par poulailler. Encore fallait-il se poser la question sur ce
troubleur de réveil quotidien.
Compétiteurs, ça
se chaparde deux coqs entre-eux. La montée de testostérone
s'exprime d'abord dans le relèvement des plumes du cou et
l'ouverture de la gueule en grand lorsque les bêtes sont sorties de
leur sac fermé. A ce moment là, ils sont encore dans les mains de
leur propriétaire. Viennent ensuite les coups de pattes et de becs.
Hargneuses ces bestioles là.
Grâce, ou plutôt
à cause de cette lame qu'on leur a noué à la patte gauche, les
bêtes ne vont pas faire long feu. Les coups s'enchaînent lorsque le
premier n'est pas fatal. Les coqs sont pris au piège, ne comprenant
pas ce qu'il leur arrive, qu'une agression porte tant de mal. A un
moment, en général les 45 secondes ne sont pas encore écoulées,
l'organisateur arrête le combat. Les coqs sont remis sur leur pattes
et celui qui marche le plus fièrement l'emporte. Mais à ce stade,
la route ne doit pas lui sembler droite et l'autre la voit déjà du
sol.
Et au-delà de ça,
là où le vice humain est pire encore que le caractère agressif des
volatiles, c'est qu'autour de l'arène, circulent des billets portés
à bouts de bras. Ça n'est donc qu'histoire d'argent. Le coq passe
sa vie sous une cloche d'osier dans laquelle il peut juste se
retourner et il finit de cette manière. Pas glorieux.
L'homme est un
loup pour le coq.
On est malheureusement tombé sur un combat similaire... sans commentaire
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