A Bali, ce qu'on
ne sait pas au départ mais qu'on découvre au fur et à mesure,
c'est la même équation que dans d'autres pays du globe : blanc
= riche = portefeuille = argent.
Et si en Amérique
Latine par exemple c'est un peu pareil, ici, c'est quand-même très
flagrant. Certains vendeurs et surtout les transporteurs publics
n'hésitent pas à nous proposer des prix jusquà 15 fois supérieurs
à la normale. Et les exemples sont trop nombreux pour être cités...
Mais voilà, il y
a une petite ville en plein centre de Bali qui s'appelle Gyanjar. Il
y a là un palais habité par la famille d'un sultant donc non
visitable et un autre temple qui lui se visite mais sans grand
intérêt. Mais à Gyanjar, il n'y a surtout pas ou peu de touristes.
Outre le fait de sortir de la masse, le contact avec les locaux et
complétement différent. Aucune démarche commerciale jusqu'à nos
pieds pour essayer de nous extirper quelques argents. Et cela, même
au marché alors que nous avons passé du temps dans ce labyrinthe
d'odeurs puis de textiles. Alors c'est vrai, nous en avons profité
pour acheter des sarungs balinais là où nous sentions vraiment être
au cœur de Bali. Et ça se sentait également dans les négociations
commerciales où les paroles étaient plus sincères et les prix
réalistes qu'à l'habitude. Tout nous a semblé naturel et les gens
étaient plutôt aidants. Ils semblaient également un peu étonnés
de nous voir déambuler en plein cœur de leur marché ou de nous
voir manger attablé à une échoppe et mangeant leur babi bouling
(cochon de lait dans tous ses états de cuisson ; peau, roti,
saucisse...).
De quoi remercier
ces deux voisines devant chez qui nous avions atterrit alors que nous
cherchions un endroit pour dormir. Quelques centaines de mètres plus
loin en scooter à les suivre et nous arrivions à l'entrée de
l'unique hôtel de la ville. Et tout cela sans qu'à la fin, ne nous
soit demandé le moindre pécule mais plutôt la joie de nous avoir
guidé, situation assez hors du commun pour elles.
Il y a le sud de
Bali, hypertouristique et son contraire, ici Gyanjar. Entre les deux,
j'ai choisi, j'ai voté.
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