vendredi 16 novembre 2012

Inde : Fort de Bundi, mon top 1 rajasthanais

Il étais une fois un fort au milieu d'une forteresse cloisonnant une colline au-dessus de la ville de Bundi. Un fort qui aurait été un haut lieu de vie par le passé mais qui aujourd'hui ne vit plus qu'au rythme des pigeons et chauves-souris qui l'habitent. Un fort qui provoquerait chez quiconque le visite, l'impression de découvrir un trésor lui appartenant ne serait-ce qu'un instant.
 Je vous le dit tout-de-go, c'est le monument rajahstanis que j'ai préféré. Et pour cause, un complexe à l'architecture rajpoute. Une entrée toisée d'une porte en bois, pointes vers l'assaillant dressées et entourée de bow-windows en djalil. Ensuite, autour de la cour défraîchie et dans laquelle pousse quelques verdures et arbres, se déploie un labyrinthe de salles. Passer dans l'une d'elle est le chemin pour accéder à une autre. Ici devaient se trouver les latrines et les bains, là les étagères en marbre font penser aux cuisines. Assez sublime de constater que malgré les décennies passées, un bon nombre de fresques et de plafonds peints arrivent encore à montrer de leur superbe.

Plus loin, on pénètre une salle ouverte d'un côté sur l'intérieur du palais. Une peinture d'un maharaja sur son trône, aucun doute à avoir sur l'utilisation de cette pièce. Ça devait être celle des visites des proches et des plaisirs du propriétaire. Et à quelques mètres de là, une tourelle sur l'un des coins du fort donnant directement vue sur l'un des bassins de rétention d'eau, servant autrefois de réserve d'eau courante et aujourd'hui de breuvage aux singes maîtres du sein de la forteresse.

Fresques, fenêtres de pierre cisaillée, colonnes travaillées, restes d'encadrements de bois en porte et anneaux de métal fixés au plafond qui portaient les lustres et draps de soie jadis...Il ne manque à cette liste que les dessins des marbres à terre dans l'espace dédié à la maharani. Il y a là également un petit bassin, fontaine d'autrefois, coffre ouvert de nostalgie maintenant.

Un plaisir de se laisser conter dans toutes ces pièces, à refaire l'histoire de ce trésor connu. Un endroit pittoresque bien plus parlant que les autres palais visitables, peinturlurés et re-peinturlurés à en cacher les reliefs de la pierre coupée au couteau et de la fresque peinte façon miniature.










































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