vendredi 16 novembre 2012

Inde : Et partout, le lendemain du chaos...


Une fois n'est pas coutume, je commence un article à partir d'une citation. Je n'ai pas pu m'empêcher d'être rassuré lorsque j'ai lu cela. Plus de soixante-ans ont passés et ce que dit Nehru au sujet des indiens me semble toujours être vrai. Ils “...]ont besoin d'être frappés à la tête pour réfléchir[...”.

Je suis cru dans mon texte mais si leur ancien chef d'état l'a dit...
Mais les dés sont pipés, aujourd'hui, j'ai un trop plein de l'Inde. “Trop”, c'est un qualificatif qui tombe bien car “trop” de questions...

Pourquoi sont-ils aussi nombreux ? Pourquoi klaxonnent-ils même pour rien ? Pourquoi ils ne nettoient pas avec autre-chose que de l'eau dégueulasse ? Pourquoi ils peuvent être si bon dans la construction et aussi incapables dans la maintenance ? Pourquoi ils jettent tout, partout ? Pourquoi lorsqu'il pissent en pleine rue, ils le font sans même tenir leur bite en toute dignité ? Pourquoi même les femmes se ruent les unes devant les autres sans faire la queue devant un guichet ? Pourquoi les vaches sacrées ne ressemblent à rien au milieu des ordures en pleine ville ? Pourquoi ils déplacent la poussière tous les matins devant leur porte avec une balayette trois fois trop petite pour eux ? Pourquoi on a l'impression qu'ils ne font rien de la journée ? Pourquoi il faut toujours demander à un autre type que celui-là ? Pourquoi n'importe quoi roule n'importe où sur l'autoroute ? Pourquoi lors de la veillée de Diwali, ils font exploser des pétards toute la nuit sans exprimer de joie particulère ? Pourquoi il faut leur montrer comment faire ? Pourquoi deux minutes indiennes sont dix fois pire que deux minutes marseillaises ? Pourquoi ils font un show à l'américaine ridicule pour fermer la frontière indo-pakistanaise tous les soirs ? Pourquoi un cour d'eau, un bassin, un lac, une étendue d'eau doit être une poubelle ? Pourquoi ils ne connaissent ni l'ergonomie, ni l'écologie ? Pourquoi, ce qu'ils font maintenant ne pourrait pas reservir dans cinq minutes ? Pourquoi...? etc...

Je suis mauvaise langue n'empêche, si l'Inde n'avait pas un côté magique, je n'aurais pas tant de belles photos à re-regarder et quelques échanges à conserver en mémoire. Je me demande parfois s'il faudrait que je m'initie au yoga ou à la fumette pour mieux les comprendre.

Je finirais néanmoins comme j'ai commencé cet article, par une citation. Celle d'une indienne qui nous a accueilli dans sa Guest House et qui à la veille de l'hiver étendait toutes les couvertures de la maisonnée sur le toit-terrasse.
“On étend les couvertures sur le toit car comme ça, le soleil tue les bactéries.”
Mince ! Si Pasteur avait su...


































2 commentaires:

  1. Fuir, réfléchir... Le pire c'est que les photos sont presques jolies, très esthétiques...les odeurs en moins ;)

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  2. C'est un concentré mais j'ai vu pareil ailleurs...
    Désolant...
    JY

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