samedi 22 septembre 2012

Singapour : Un peu de tout, de tout un peu, et mon tout est beaucoup



Par où commencer ? Singapour est une ville où l'on retrouve des superlatifs un peu partout. Qu'on aime ou pas.

Pour l'aspect pluri-ethnique d'abord. On trouve de tout ici ! Des singapouriens en minorité (un peu moins de 50%). des indiens qui font les « sales boulots » et méprisés pour ça même s'ils vivent en discrétion. Des chinois qui font tourner l'économie du pays mais qui sont sales, cons, vaniteux. Enfin des blancs qui ont ramenés leur mauvais vices dans leurs bagages (drogue, fêtes alccolisées, prostitution...). Le tout est « maîtrisé » par le gouvernement qui interdit jusqu'au machage de chewing-gum dans la rue sous peine d'amende.

La multi-culture, c'est bien. On y trouve tout ce qu'on veut dans les quartiers dédiés, à Little India, China Town, dans le quartier des affaires, dans les quartiers typiques.
La multi-culture, c'est pas génial. Les communautés ne se contactent pas vraiment et c'est aussi ce qui rend ce pays froid. A tel point que l'indice de fécondité est l'un des plus faible au monde. Là aussi intervient le gouvernement, qui lors de la fête nationale du 19 août 2012 affiche une campagne publicitaire incitant à faire des bébés...C'est sûr, on doit bien s'y sentir...

D'un point de vue architectural, il ne reste que peu de quartiers anciens, vestiges du passé. La ville a été détruite pour être reconstruite à coups de grands ensemble immobiliers, hôtels ou tours d'affaires un peu partout. Il est néanmoins assez facile de se trouver dans une rue ancienne faite de maisons à deux étages en premier plan des édifices de bureaux. Ces derniers se classent selon deux périodes. Avant 2000 où on dirait qu'il n'y a pas eu de recherche esthétique et après 2000 où on a plus l'impression d'une carte blanche. Comme si l'intérêt avait été de créer rapidement une champignonière pour être « the place to be » et dont on s'était aperçu récemment qu'on avait oublié d'y mettre quelques belles amanites par-ci par-là.

Ce nouvel esprit dans la construction immobilière et le virage effectué vers l'écologie sont des nouvelles lignes à rajouter sur la carte de visite de Singapour après celle de la high-technologie informatique et de communication. Aujourd'hui, Singapour est un pays de services, plus industriel comme c'était le cas avant lors de la course des dragons.

Et le pari est assez réussi car ce qui reste en tête est la Marina Bay toute récente. Le site est composé d'un complexe hôtelier fait de trois tours parallèles au dessus desquelles est posé une terrasse - piscine incluse - en forme de paquebot échoué. La galerie commerciale en sous-sol et profonde d'une vingtaine de mètres expose toutes les boutiques de marques de luxe que le monde connaît, et cela paraît plus normal qu'à Dubaï. Devant l'ensemble, se dresse le musée des sciences fraîchement conçu en forme de coquille Saint-jacques futuriste. Derrière l'ensemble, on peut se ballader dans le parc écologique flambant neuf où des chateaux d'eau désign servent à récolter l'eau de pluie pour l'arrosage automatique. Le plus grand jardin public au monde paraît-il. Singapour n'a pas fini sa fuite en avant...

















































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