Arrivé à la
destination du jour à 4H30 du matin. Encore quelques minutes à
attendre avant le lever de soleil et la découverte du paysage
environnant dans lequel le bus nous a déposé la veille dans la nuit
du soir.
Les minutes
s'enchaînent et le spectacle s'anime. D'abord le ciel qui sort de
son obscurité et se pare progressivement d'une robe de feu. Un feu
dont sortent vainqueures les premières courbes de la journée. On
regarde vers le sud mais c'est vers l'ouest qu'on devrait se tourner.
C'est par là qu'il sont censés montrer leur œil, ce mont Bromo et
ses potes.
Alors on effectue
le quart de tour de pied nécessaire mais on se laisse vite continuer
de tourner pour pointer au Nord. Comme une symétrie, là-bas aussi,
un autre volcan au loin se joue du lac de nuages qui lui caresse la
base. Celui là prend rapidement l'air d'une torche. Projecteur au
Nord et au Sud, le guide aura été de bon conseil, on est au centre
de l'arène. Reste à regarder le score.
Il apparaît enfin
ce Bromo. Bromo brumeux ? Non pas vraiment, si ce n'est des
vagues qui sortent de la mer de sable lui servant de sol et venant se
glisser jusque son sommet et son intérieur. Pas de fumée de vapeur
de gaz donc mais ses camarades de jeux sont bien disposés. Quatre
est le résultat à annoncer.
En allant voir sur
sa crète, on se rend compte que la casserole est bien en ébullition.
Jamais vu un diamètre aussi grand d'ailleurs. Mieux vaut ne pas y
remettre le couvercle afin d'éviter l'éruption jumelle de celle de
2011.
De près ou de
loin, l'impression est celle d'une petite force tranquille. On se
croit devant une carte postale, une affiche touristique, un papier
glacier scotché sur un mur. Tout cela a l'air normal, strictement
normal et assez sans surprise. C'est peut-être lié à l'intérêt
touristico-financier qui dénature l'endroit. Mais, t'as déjà vu ça
ailleurs ?
ça y est, on est dégoûté... mais pourquoi on n'a pas fait le Mont Bromo!!!
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