Un nom qui évoque
des légendes, des mythes et pour cause... Il est magnifique ce lac
est plein d'un passé riche et mystérieux. Mais un passé lointain,
du temps des incas entre 1100 et 1430 par là.
Perché sur
l'altiplano, c'est le lac le plus haut du monde. Mais il ne ressemble
pas aux autres lacs de montagne. Pas de verdure qui l'entoure mais
plutôt des zones séches où la couleur jaune est prédominante.
Alors ce contraste quotidien du bleu du ciel sans nuages aditionné à
celui de la couleur de l'eau en confrontation avec les bordures de
l'étendue fait croire à un été éternel.
Mais dans une eau
à 9°, pas facile pourtant de s'y baigner. Laissons plutôt la place
aux truites qui feront par la suite de bons mets fris, à la vapeur,
en sauce...Des truites que l'on dévore sur une terrasse de
Copacabana. Non, nous ne sommes pas sur une plage brésilienne ici
mais plutôt sur la ville qui a donné son nom à cette plage ;
une histoire d'un marin brésilien reconnaissant de la vierge
bolivienne...
Copacabana,
clairement, c'est bouffé par le tourisme. Dans le cas contraire,
l'heure de connexion Internet dans un cyber ne serait pas quatre fois
plus élevée que dans le reste du pays. Mais Copacabana, c'est aussi
et surtout une ville où on n'en attend pas. Sur une île dans ce lac
à laquelle on accède via un bac. Une église magnifique, aussi bien
à l'intérieur qu' à l'extérieur. Comme si on ne voyait qu'elle
dans cette ville. Mais quand on a gravi les marches pour accéder au
belvédère (et je n'ai jamais vu un belvédère aussi peu
accessible) c'est cette petite baie tranquille qui flatte la pupille.
Comme s'il
s'agissait d'un village gaulois dessiné sur la carte d'un album
d'Astérix l'Inca...
Dédicace à mon pote Ruan Paulo, pour qui ce lac tient une place importante ;)
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