mardi 17 juillet 2012

El Machu Picchu


Tu te lèves en pleine nuit sans plus trop savoir pourquoi. Une chose est sûre, le bip de la montre te sort du réveil. Pyjama enlevé et habits de grimpette enfilés. Ah oui, il va falloir marcher car aujourd'hui au programme est indiquée l'ascencion du Machu Picchu.
Le rio à coté de l'hôtel est toujours là et se fait entendre en continu. Hum, à moins que ce soit la pluie qui grouille. Bon ben va pour une montée mouillée. Ca doit être sympa aussi non ? Enfin, ce sera un peu mieux avec un poncho à 3 soles.

1700 marches d'escaliers sous les pieds où plutôt 400 mètres de dénivelés de cascade d'une eau pure mais transportant de la terre du haut en bas de la montagne. Des milliers de gouttes de pluie et de sueur plus tard et me voilà paré à l'entrée du site à vérifier tout ce qu'on en dit et surtout si le Machu Picchu est différent des photos qu'on en voit.

Il faudra attendre quelques minutes car le paysage de vieille écosse qui s'offre à moi rend la visibilité plutôt opaque. Mais ce que j'en aperçois, des vieilles pierres goutelantes sur un fond d'herbe vert me plaît déjà bien. D'ailleurs, ce sera comme cela durant toute la découverte du site et de ses différents quartiers. Et cette question omniprésente : pourquoi ici, en haut de cette montagne étroite et en plein cœur d'une région de précipices ?

1000 personnes, cela devait fourmiller de partout car le site ne semble pas très grand. Mais il faut imaginer chacun à sa tache : les agriculteurs aux terrasses, les religieux dans leur temples, les administratifis dans leurs bureaux et les militaires dans leurs miradors. Ce spectacle s'imagine très bien à partir des terrasses opposées au Wayna Picchu, celles là même à partir desquelles les touristes aiment à se tirer le portrait, totalité du site dans le dos.

Et c'est vrai qu'il est intrusif cet endroit. Il te projette directement sur les ruines en te donnant un semblant de vertige lorsque tu n'en souffres pas. Il te dévoile également l'abrupté des flancs Ouest et Est. Des découpes franches, insipration des Incas dans leurs constructions ?

Je ne sais pourquoi, je m'imaginais ce site au beau milieu d'une jungle. Mais la version plâte-forme à 2450 mètres d'altitude est pas mal non plus et laissera le souvenir d'une bouche bée d'un nuage glissant sur les formes du rocher sculpté.
























































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