Petite guest-house
aux fenêtres bleues sur façade blanche. Un auvent permettant
l'abris d'une table à manger pour couple. Devant, quatre mètres de
terrasse sablée terminant sur un muret en contrebas duquel,
moyennant cinquante centimètres se trouve le sable de la plage.
Trois mètres encore en avant et on se mouille dans l'eau turquoise
agitée légérement par l'océan indien qui n'a plus rien sur son
chemin que le pôle sud... Biensûr, il y a les cocotiers aussi, les
tortues qui jouent à “1-2-3 soleil” dans les vagues et à la
nuit tombée, l'armée de bernard-l'hermite qui s'en va à la chasse.
C'est notre plage
privée ! Enfin pour une nuit, ou plutôt deux, non trois, ce sera
finalement quatre. On a pas réussi à quitter ce terrier de crabe
rapidement. Des vacances dans le voyage où l'art de prendre son
temps.
L'adresse se
trouve à Polhena, un village côtier qui vit du tourisme mais pas
que. Et c'est ce qui en fait le charme. Ca n'est pas une station
balnéaire à proprement dite et on y mange dans les gargottes
locales, à s'en rendre le ventre rond. Passer plusieurs jours
là-bas, c'est déjà appartenir à la population.
Et on se rend
facilement compte aussi ici des dégâts que le tsunami qui a sévit
le 26 décembre 2004 à causé. Même si on y était pas, on garde il
n'empêche dans un coin éveillé de la tête que la mer pourrait se
refaire mangeuse de terre à tous moments. Mais bon, un tsunami, ça
n'arrive qu'une fois dans la vie, non ? Alors autant profiter du son
des vagues pour s'endormir puisqu'elles raisonnent à notre porte.
Superbe! quelle chance, une plage rien qu'à vous? C'est vrai que j'y suis retournée il y a peu et on voit encore des traces de la catastrophe, mais c'est bien que les gens recommence à venir dans cette région du monde, l'économie locale a besoin du tourisme! :)
RépondreSupprimerMarie-Ange